Les qualités et défauts des isolants minéraux

Dans la famille des isolants minéraux se trouvent la laine de verre, la laine de roche, la laine céramique et le verre cellulaire. Disponibles partout, peu onéreuses et faciles à installer (malgré quelques risques de démangeaisons), ces solutions offrent une isolation thermique qualifiée de bonne à très bonne, tout en laissant migrer les vapeurs d’eau.

Mais, contrairement aux matériaux biosourcés, ces isolants ont peu d’inertie thermique, émettent beaucoup de CO2 à leur fabrication et sont difficiles à recycler. Par ailleurs, comme ils sont sensibles à la condensation dans l’isolant, il faut poser un pare-vapeur pour ne pas réduire ses actions d’isolation et ne pas voir apparaître des moisissures.

Traditionnellement disponibles en panneaux, ces solutions ont aussi une durabilité réduite du fait de leur tassement vertical, réduisant progressivement leur action et créant des ponts thermiques dans le temps. Sans parler des risques sanitaires éventuels au niveau des poumons, avec la respiration de leurs poussières.

Les qualités et défauts des isolants végétaux (matériaux biosourcés)

Issus de matières renouvelables (matières recyclées, biomasse végétale ou animale…), les matériaux biosourcés regroupent, la laine de bois, la laine de chanvre, la laine de mouton, le liège, la paille, l’ouate de cellulose ou encore la chènevotte de chanvre.

En fonction des solutions choisies, l’isolation obtenue s’étend, de moyenne à très bonne, mais bénéficie systématiquement d’une très bonne inertie thermique. Comme il s’agit de matériaux biosourcés, ils captent le CO2 et n’en émettent pas ou très peu. Ils offrent aussi une très bonne régulation hydrique et enregistrent de belles performances énergétiques dans le temps, susceptibles de s’améliorer au-dessus de 27 °C. Difficilement inflammables, ces isolants végétaux sont aussi faciles à recycler.

Au chapitre des défauts, il faut convenir que ces ressources restent encore limitées, alors que les demandes en production sont en progression constante. Si leur prix est parfois plus élevé que les autres familles, leur pose est rapide, réduisant de fait les coûts de main-d’œuvre et ne nécessite de pare-vapeur. A noter qu’aujourd'hui, l'écart de prix est de plus en plus faible au vu de l'augmentation des coûts énergétiques. Les solutions biosourcées telle que la nôtre sont très compétitives et ont été moins impactées par les augmentations de prix.

Comment choisir les matériaux biosourcés pour votre projet d’isolation ? 

Plusieurs facteurs entrent en jeu lorsqu’il s’agit de bien isoler un bâtiment. Le premier est de tenir compte du climat. Dans les climats froids, un matériau biosourcé isolant avec une valeur R élevée permet de résister aux flux de chaleur. Dans des zones froides, un isolant respirant aide à réguler la température à l’intérieur du bâtiment. 

Le type de construction influe aussi sur le choix de matériaux biosourcés. Certains isolants végétaux conviennent en effet mieux à certains types de construction que d’autres. Par exemple, l’isolant en cellulose s’utilise pour les greniers et les murs alors que celui en laine convient pour les sous-sols. 

Le chanvre : la solution idéale parmi tous les matériaux biosourcés 

Parmi tous les matériaux biosourcés, le chanvre est le plus performant lorsqu’il s’agit d’isolation. Ce matériau convient pour une rénovation ou encore pour une construction. Qu’il s’agisse d’isoler la toiture ou les murs, il promet une performance énergétique accrue et un confort optimal. En été comme en hiver, la température intérieure sera toujours stable et homogène, tout en économisant sur votre facture d’énergie. 

Sachez toutefois que les matériaux biosourcés comme le chanvre ne peuvent être porteurs. Il doit s’associer avec d’autres matériaux. Pour connaître la faisabilité de votre projet, contactez notre entreprise et recevez les conseils d’un professionnel. 

IsoHemp a choisi les blocs de chanvre !

Depuis 10 ans, IsoHemp a choisi de développer son activité autour du chanvre : un isolant végétal aux multiples atouts qui, combiné à un savoir-faire technique, offre des résultats incroyables — que ce soit pour les nouvelles constructions, les travaux de rénovation et le cloisonnement.

Son système Hempro d’IsoHemp s’appuie uniquement sur des matériaux biosourcés, pour constituer une enveloppe isolante, à la fois durable et respirante : une approche totalement en accord avec les exigences en matière de réglementations environnementales concernant les nouvelles constructions.

Si la maison-mère est en Belgique, IsoHemp ne cesse de se développer dans les autres pays d’Europe, comme la France, les Pays-Bas ou encore l’Allemagne, preuve de l’intérêt grandissant pour cette approche innovante, résolument naturelle, autour de matériaux biosourcés issus de filières locales.

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