Un bureau engagé dans la construction bas carbone.

Connaissance pointue du bâti bruxellois et de la dimension patrimoniale de son architecture.
Projets de restauration et de rénovation de bâtiments emblématiques. Recherche permanente sur l’impact environnemental de la construction.

Réflexion architecturale fondée sur un choix pertinent des matériaux. Capacité de mise en œuvre de matériaux biosourcés, recyclés et réutilisés (paille, argile, blocs de chanvres-chaux, bois, liège, cellulose). Volonté de replacer les valeurs sociales au centre des projets. C’est la démarche du bureau Karbon’.

Du chanvre pour rénover le patrimoine de l’entre-deux-guerres.

La plupart des projets dans lesquels Karbon’ utilise les blocs de chanvre sont des rénovations de bâtiments datant de l’entre-deux-guerres.
Il s’agit en grande partie de logements sociaux et de projets publics d’ampleur (entre 5 et 170 logements). 

Jean Garcin : « Le bloc de chanvre se prête particulièrement bien à la rénovation du patrimoine bâti de cette époque en permettant une isolation par l’intérieur. »

Le site classé de la Cité Moderne.

Un chantier est en cours à la Cité Moderne. Situé à Berchem-Sainte-Agathe, ce site classé est l’une des 20 cités-jardins construites à Bruxelles entre 1920 et 1933.

Dans le cadre de l’optimisation de l’enveloppe des logements sociaux durables de la Cité Moderne, Karbon’ a prescrit l’utilisation du bloc de chanvre. Pour sa capacité à réduire les risques de condensation des ponts thermiques en isolation par l’intérieur. Et pour sa facilité de mise en œuvre.  

Dérogation de la PEB envisageable ?

Rénover un bâtiment classé s’accompagne de contraintes imposées en vue d’atteindre un bilan énergétique satisfaisant.

Jean Garcin précise à ce sujet : « Pour la rénovation de sites classés, nous sommes autorisés à déroger à la PEB sous certaines conditions.
C’est ce qui explique pourquoi nous avons préconisé des blocs de chanvre de faible épaisseur (9 cm) à la Cité Moderne, en renforçant par ailleurs l’isolation de la toiture et du sol afin d’optimiser la performance globale. »

Convaincre les maîtres d’ouvrage du secteur public.

Convaincu lui-même des performances du chanvre, l’architecte Jean Garcin (et plus largement le bureau Karbon’) doit aussi sensibiliser, convaincre et rassurer les maîtres d’ouvrage.

Dans le privé mais aussi et surtout dans le secteur public qui n’a pas spécialement toutes les connaissances sur les matériaux moins conventionnels comme les blocs de chanvre.

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Quatre arguments forts et des visites de chantiers.

Jean Garcin : « D’une part, le chanvre est une solution d’isolation par l’intérieur intéressante en rénovation car il permet d’envisager un système assez simple et robuste. D’autre part, c’est un matériau biosourcé en grande partie, avec un bilan carbone favorable. Ensuite, sa capacité de déphasage compense largement sa moins bonne valeur lambda (conductivité thermique).

Enfin, c’est un matériau sain et régulateur d’humidité, garantissant un climat intérieur de qualité. » Et pour que les maîtres d’ouvrage soient tout à fait en confiance, Karbon’ les emmène sur le terrain pour visiter des chantiers incluant du chanvre. 

Les 5 atouts d’une isolation au chanvre selon l’architecte Jean Garcin.

Nous avons demandé à Jean Garcin quels étaient, d’après lui, les principaux avantages des blocs de chanvre en isolation.

Il en cite cinq : facilité de mise en œuvre (blocs faciles à maçonner car ils sont bien calibrés), possibilité de plafonner les blocs (enduit à la chaux par exemple), capacités capillaires (absence de ponts thermiques), capacités de déphasage thermique (la chaleur met du temps pour traverser le matériau) et robustesse. 

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L’ambiance tamisée du chanvre.

 côté de ces cinq avantages en termes d’isolation, Jean Garcin nous parle d’un autre atout des blocs de chanvre à la lumière d’un projet public de rénovation – une maison de maître transformée en bureaux pour un centre PMS avec un budget serré : « Nous avons utilisé des blocs de chanvre de 15 cm d’épaisseur pour isoler les murs, en laissant une partie des blocs en version apparente et brute, sans enduit. L’acoustique des bureaux est fantastique ! »

Prix et notoriété des blocs.

Jean Garcin estime que les blocs de chanvre sont encore trop souvent considérés comme un matériau relativement nouveau et que cela ne facilite pas la maîtrise des coûts. Or les coûts doivent rentrer dans les cases du budget. « Cette difficulté va progressivement disparaître car les blocs de chanvre sont de mieux en mieux connus du public. » 

L’architecte conclut en deux mots : « Le chanvre fait ses preuves et le système d’accompagnement d’IsoHemp est efficace si un problème survient sur chantier. »

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